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LA CHANSON DE FIDAA
Fidaa est une volontaire du tout premier chantier en 2016. Quoi de plus normal pour nous que de commencer cette rubrique par sa jolie voix.
CHANTIERS 2024
Nous avons beaucoup fait rouler la brouette cette année encore. Les matériaux, sable, pierre, terre, chaux, ciment, végétaux, ont été trimballés par tonnes et leur manipulation a nécessité des milliers d’heures de travail cumulées par la trentaine de bénévoles qui ont œuvré sur le site. Cette année est aussi marquée par la première collaboration avec les services de la CCPA, en tant que co-gestionnaire de l’île. Leurs moyens nous ont soulagé d’un grand poids ( de gravats ). Merci à eux. Un boulot récompensé par le plaisir déclaré des visiteurs qui sont venus nombreux, toujours étonnés de découvrir ce qui se cache derrière nos murailles. Surtout que cette année, les réalisations sont bien visibles.
LE FOUR À GOÉMON
Découvert en 2021, il marque, pour l’instant, un des seuls témoins d’une activité civile sur l’île. Il témoigne aussi de ce qui a contribué à l’identité du pays depuis le milieu du XIXème siècle : l’exploitation industrielle du goémon. Il date vraisemblablement de l’entre-deux-guerres. À cette période, les goémoniers sous-louaient des parcelles de l’île. Pour le restaurer nous nous sommes tournés vers nos voisins de l’Écomusée des Goémoniers qui font sur le sujet un gigantesque travail depuis des années, en la personne de Jacques Lalouer. Merci à lui de nous avoir accompagné de son savoir et de son savoir-faire.
LE FOSSÉ SEC – ESCARPE ET CONTRE-ESCARPE
Un fort insulaire comme le notre n’a pas besoin de douves, le terme employé est, en ce cas, « Fossé sec ». Il marque l’espace entre l’escarpe – la muraille du fort – et la contre-escarpe qui lui fait face. C’est la première fois depuis… longtemps que cette dernière est dégagée et présente son apparence quasi originelle. Un travail de petit titan. Il a d’abord fallu dégager le fossé de toute une masse de pierres de taille qui l’encombrait ainsi que des gravats entassés depuis des années de déblaiements. C’est là que l’intervention des services de la CCPA s’est révélée précieuse en avril. Et puis les bénévoles de l’été sont intervenus pour délivrer le talus de sa gangue de terre, de pierres et de végétation. Cette année, nous avons dégagé le côté qui va vers notre point d’ancrage ( Porzh ar gwin ), nous reste à dégager celui vers le nord ( Porzh an nord )
REMPART EXTÉRIEUR NORD-EST
Le principe de la restauration des remparts est, pour l’instant, de les rejointoyer à hauteur de femme ( et d’homme aussi ) pour lutter contre le travail de sape de la mer. Après avoir paré aux travaux les plus urgents ici et là, nous avançons ainsi d’année en année. En 3 ans, nous avons réalisé une centaine de mètres. Le rempart fait 454 mètres… La technique du joint à l’eau de mer nous facilite un peu le travail. Venez nous voir, on vous expliquera.
LA PASSERELLE DE LA TOUR
LE BUNKER DU SKODA
Le Skoda est la marque du canon à l’intérieur du bunker. Ici, pas de chaux mais du ciment pur beurre.
LE RANGEMENT DU RANGEMENT ( CIARÀN’S LAMENT )
La tempête Ciàran de novembre 2023 est venue à bout du tout premier rack construit pour abriter le matériel. Elle s’y est engouffrée, l’a soulevé et renversé d’un seul tenant. Comme on peut le voir, il était irrécupérable en l’état. Après l’avoir laborieusement redressé à l’aide du tracteur ( voir le film ), nous avons nettoyé et récupéré l’espace. Comme si on avait pas assez de muscles comme ça !
LA TRAVERSE PARE-ÉCLAT ET LA SOUS-SELLETTE D’OBUSIER
On dirait le titre d’une fable. C’est un peu moins poétique. Fut un temps, vers 1860, les fûts des canons obusiers étaient posés sur affûts. Comme l’illustration de l’association 1846 le montre, il y en avait quelques-uns sur le côté nord de l’île, protégés, pour une rangée d’entre eux, des tirs adverses par une traverse pare-éclats. Nous pensions cette dernière avalée par le bunker dont nous avons fait un dortoir mais nous nous trompions. À bien y regarder, le bunker n’y était qu’adossé. Nous nous sommes attelés à dégager les alentours et avons, dans le même temps, découvert une partie de sous-sellette qui retenait la base d’un des canons, partie qui est venue compléter celle que nous avions déjà retrouvée. Chantier à suivre…
PUITS DE MORTIER
Selon notre puits de science, Fabrice Miry de l’association Gerfaut 29, qui nous éclaire sur la sombre époque de l’Occupation, il s’agirait donc d’un encuvement ou puits de mortier de « campagne ». Il est très possible que nous ne sommes pas au bout de nos découvertes concernant cette époque.
MAÇONNERIE, PIERRE ET Cie
Le minéral, qu’il soit domestiqué ou sauvage, occupe une place essentielle de la nature de l’île. Granit, chaux, brique, sable pour les enduits, ciment parfois, ciseaux, pointerolle, burins, coins, boucharde, pour les outils. Le fort ne manque pas d’endroits pour les mettre en pratique.
TOUJOURS UN TRUC À FAIRE
ACTIVITÉS BIEN-ÊTRE
POUR CELLES ET CEUX QUI AIMENT LE SPORT, LE BEURRE, LE SPORT ET LE BEURRE
Sur Cézon, il faut récolter sa nourriture ! Merci à l’EESAB de nous avoir permis de le faire dans le cadre de leur projet « Patatez », le bien-nommé.
MISCELLANÉES 2024