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CHANTIERS D’ÉTÉ 2021
Déblaiement, charpente, menuiserie et maçonnerie, c’est le menu principal des deux chantiers REMPART de l’été 2021. Comme l’année dernière nous avons accueilli en août une session Erasmus composée de 19 jeunes originaires d’Espagne, de Roumanie et de France. En dehors des travaux prévus sur les bâtiments historiques, nous avons tenu à améliorer l’ordinaire des équipements utiles à l’accueil de groupes en équipant le site d’un barbecue maison en maçonnerie – qui remplace le vieux clou rouillé qui avait fait son temps – et d’un plan de vaisselle plus pratique et plus joli, un beau travail de menuiserie.
LES ÉQUIPES
SANS OUBLIER LES INTERVENANTS ET BÉNÉVOLES ( QUI NE SONT PAS TOUTES ET TOUS SUR LES PHOTOS ) SANS QUI RIEN NE SERAIT POSSIBLE
Gilbert, Nelly, Benoît, Didier, Christian, Théo, Guillaume, Thierry, Hélène, Éric, Françoise, Jean-François, Cédric, Côme, Camille, Pol, Stéphane, Bernard, Gilles, Jo, Pascaline, Laurent, Élijha, Hélène et Laurent, Marie-José, Daniel, Antoine, Michel, Dominique.
LE MUR DE SOUTIEN DE TRAVERSE
Ce mur tient lieu de soutien à la traverse en terre édifiée en 1859 pour protéger le magasin à poudre des obus tirés de la mer. L’espace entre lui et le magasin était rempli par un amoncellement de terre et de gravats qu’il a fallu dégager avant de s’attaquer à la maçonnerie. Un travail de forçats effectué par les beaux gosses de la session de juillet, durant une des seules semaines pendant laquelle il a fait vraiment chaud. L’équipe du chantier d’août s’est chargée de lui redonner sa forme ( presque ) originale.
LE BÂTIMENT MYSTÈRE
Il était là, à nous attendre tranquillement sous la broussaille. Il n’apparaît sur aucun plan, aucune référence n’est fait de lui dans les rapports des différentes époques à notre disposition. Que dire, sinon qu’un homme ne peut y tenir debout, que son plafond était voûté avec un souci d’étanchéité ? De l’avis des spécialistes, on ne peut pas encore lui attribuer une époque. Il nous nargue encore du fond de sa béance.
LES LATRINES
Dans le permis de construire déposé cette année, nous entamons une tranche importante de restauration. Différents bâtiments seront pourvus de toits et nous avons décidé de commencer par le plus petit, les latrines de 1859. Un gros chantier essentiellement réalisé par les volontaires de la session Erasmus. Après débroussaillage intensif, ils et elles ont été initié-e-s ( pour la plupart ) au travail du bois par Pablo Guillou et Florent Mescam-Lavenan, tous deux charpentiers de métier. Un super travail de transmission de gestes et de maniement d’outils sur du bois ( presque ) brut. Nous avons sur ce chantier travaillé en collaboration avec l’association « Des Hommes et des Arbres »
LE REMPART SUD
454 mètres de remparts à prendre soin. Nous en avons pour plus d’une vie. Cette année c’est sur une dizaine de mètres donnant sur Porzh ar Gwin qu’a porté notre attention. Entamé par l’association Don Bosco avec laquelle nous travaillons, nous avons continué le rejointoiement entre les pierres. Un mélange de chaux, de sable, de terre et de poudre de brique qui devra affronter le travail de sape de la mer.
LE FOUR À GOÉMON
C’est la surprise du chef de cette année, du chef de chantier, ci-nommé Gilbert Gueguen. Au printemps, intrigué par une disposition structurée de pierres, il a consciencieusement dégagé une petite partie de ce qui s’est révélé être un four à goémon, si fréquents sur nos côtes à l’époque où l’activité goémonière était en plein essor. On y brûlait le goémon pour produire des pains de soude. Nous savons que l’entreprise des frères Prigent et François-Marie Oulhen, armateurs et propriétaires des viviers de Landéda, fut locataire de l’île à partir de 1912 et au moins jusqu’en 1930 et en sous-louait quelques arpents à des goémoniers. Le four se trouve sur la parcelle dite Park koz. Les volontaires de Juillet ont fini patiemment de le mettre en valeur
LE MUR DE LA PLACE D’ARMES / LE BARBECUE
Deux travaux de maçonnerie tranquilles mais nécessaires voire indispensables.
LE PLAN À VAISSELLE
Les premiers équipements collectifs, pour celles et ceux qui s’en souviennent, étaient faits de bric et de broc. Nous les améliorons au fur et à mesure dans un souci de praticité, d’hygiène et d’esthétique. Ce sont les volontaires de juillet, sous le coaching menuisier d’Éric Salaün qui s’en sont chargés.
… ET ÇA AUSSI !
MISCELLANÉES DE CHANTIER
LE PRÉ-CHANTIER DES CHANTIERS
Bé oui, pour accueillir tout ce monde, y’en a qui bossent. Les bénévoles de Cézon mais aussi les personnes du CCAS de Brest, de Coalia et de Don Bosco, venus régulièrement sur l’île pour des travaux d’entretien. Merci à ielles.