LES AMERS INVISIBLES – PODCAST

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Entre histoire et création artistique, le projet d’une série de podcasts, intitulé les Amers Invisibles, est initié par Paul Madec. Auteur, comédien et musicien il le définit ainsi : Les amers sont des repères précieux, utiles dans le paysage d’une communauté humaine, témoins d’une histoire, d’une géographie et de l’expérience. Il existe d’autres repères, fruits invisibles de la mémoire partagée dans laquelle les individus s’inscrivent. Ce sont les Amers Invisibles.

Paul va à la rencontre des témoins d’un évènement, petit ou grand, qui a marqué la communauté. Il confronte les mémoires et les assemble.

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DISPAC’H – La Révolution à Landéda et au Broennou

Dispac’h, c’est la traduction de Révolution en langue bretonne. Dispac’h vras, plus précisément. On rencontre ce terme au 17ème siècle, il désigne alors un bouleversement, une agitation, « un remuement de terre ou de gens ». C’est cette période entre 1789 et le Consulat que ce podcast se propose de découvrir en deux épisodes. Les petites paroisses de Landéda et du Broennoù vont devoir se faire à ces bouleversements. Les acteurs de l’époque sont interviewés.

ÉPISODE 1 – De 1789 à 1792

Texte, compositions, fond sonore, enregistrements et mixage : Pol Madec / Traductions en breton : Bob Simon

LES VOIX par ordre d’apparition

Jean Treguer / Jean-Michel Appriou – L’abbé Le Jeune / Jean-Pierre Gaillard – Joseph Guiziou / Paskal Hervio – Jean Pervez / Guy Delaunay – Voix de traduction en français / Gilbert Gueguen – Narration / Pol Madec

ÉPISODE 2 – De 1793 au Consulat

Texte, compositions, fond sonore, enregistrements et mixage : Pol Madec / Traductions en breton : Bob Simon

LES VOIX par ordre d’apparition

Joseph Guiziou / Paskal Hervio – Le Coat et Goulven Treguer / Michel Jestin – Marie Fily / Elen Cariou – Jean Bernicot / Bob Simon – Gabriel Ac’h / Yann-Edern Jourdan – Voix de traduction en français / Gilbert Gueguen, Elen Cariou, Pol Madec – Narration / Pol Madec – Jean Treguer / Jean-Michel Appriou

 » Fañchig ar Mignon », la chanson de fin, est contemporaine de l’époque. Elle raconte l’histoire d’un jeune homme du Pays Pagan qui, après s’être battu dans les rangs de l’armée révolutionnaire, rentre au pays pour apprendre que son père a été guillotiné par le nouveau pouvoir. Elle est chantée par Mme G. Marc’hadour à Nodeven en Guissény. Un enregistrement de 1973. En cliquant sur l’image, vous pourrez accéder aux éditions Dastum qui édite l’ouvrage dédié au « Bro Pagan ».

Bibliographie

Les cahiers de Landéda – Jacques Michel, René Georgelin, Georges Menut

L’histoire de Lannilis – Yves Nicolas

Clergé breton et lutte contre la misère : l’exemple du diocèse de Léon (1774) – Fañch Roudaut

Les cahiers de doléances de la sénéchaussée de Lesneven – Fañch Roudaut

Le message politique des sermons en breton à la fin de l’Ancien Régime – Fañch Roudaut

La Révolution française et la langue bretonne – Daniel Bernard

L’histoire populaire de la Bretagne – Alain Croix, Thierry Guidet, Gwenael Guillaume, Didier Guyvarc’h

Problèmes de contrôle des dénombrements – Jacques Dupâquier

Rapport des représentants du peuple, envoyés à Brest et auprès de l’armée navale par Jean-Bon Saint-André

Réponse de Jean-Bon Saint André, à la dénonciation des citoyens de la commune de Brest.

Cahier Dastum « Bro Pagan » N°3

LE BATEAU AUX VOILES TANNÉES

Journal de Biel Laot – Cahiers de Landéda 66/67

C’est au plus près de Cézon qu’a germé l’idée de ce premier podcast. Jean Le Deun et Marie Manac’h, son épouse, y habitent depuis leur plus tendre enfance. Leur maison se situe à côté du petit parking où l’on se gare pour descendre vers an Aod Hir, le plage en face de Cézon. Lors de notre premier entretien, nous abordons beaucoup de sujets dont l’Occupation. Jean me parle alors d’un fait qui fait écho à un autre récit découvert dans le numéro 66 des cahiers de Landéda.

Il s’agit de la reproduction d’un journal écrit par Gabriel Laot, de Saint-Pabu, qui raconte son évasion spectaculaire en bateau vers l’Angleterre en juillet 1943. Jean, qui a alors 12 ans, s’en souvient avec émotion, comme si c’était hier. Et pour cause. Je vous laisse découvrir l’histoire.

Je remercie Jean et Marie pour leur gentillesse, Annick, la fille de Gabriel ainsi que Gabriel, le petit-fils de… Gabriel. Je remercie également Guillaume Massu qui a donné sa voix aux extraits lus du journal de Biel Laot. Les voix que vous entendrez en indicatif sont celles d’autres personnes de Landéda que j’ai rencontrées.

Texte, compositions et narration : Pol Madec / Lecture du cahier de Biel Laot : Guillaume Massu.

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